Y en a qui distribuent les bons points : pour les ségolistes Ségolène a été géniale, pour les fabiusiens Fabius a été extraordinaire et pour les strausskhaniens DSK est l’homme de la situation.

Ensuite il y a les crétineries que l’on retrouve partout.
Comme il a été professeur d’économie, à chaque fois qu’il parle DSK parlerait sur un ton professoral. On note que dans ce cas on peut suspecter le journaliste de ne connaître qu’une ligne du CV.
Fabius a changé une fois d’avis, avant le TCE, par opportunisme ou par conviction (on s’en fout), du coup il est pas convaincant, faux, sournois etc… Ségo était contre le mariage homo jusqu’à ce que les sondages montrent qu’à gauche vaut mieux être pour et paf elle est pour. A part ca c’est Fabius la toupille opportuniste.
Sur Ségolène comme elle a des enfants elle est qualifiée de “mère de famille”. Donc elle parle aussi en mère de famille, et en femme.

Bref vaut mieux regarder les débats sereinement et ensuite ne pas écouter les analyses qui en sont faites, débordant de débilités (la palme au chroniqueur du monde D’Hombres comparant DSK et Fabius à deux loubards attaquant sauvagement Royal à l’arrière d’un bus de banlieue). Tiens vous avez entendu parlé du capital de départ proposé par DSK ? Mesure autrement plus révolutionnaire que de prendre 7 gars au hasard pour écouter le bilan du député (sauf si ils ont le droit de lui couper la tête si ils ont pas contents à la fin). Ben rien, pas de débat. Pourtant quelle révolution ! Dans la tradition saint simonienne, gommage (ou rognage au moins) des inégalités de naissance liées à l’héritage ! Pécule pour tous au départ, permettantde conduite un projet. Alors on a envie de dire : mais combien ce pécule ? On peuit faire ce qu ‘on veut avec ? S’acheter un scooter ? Ou en disposer avec acord d’un parent, voire d’une commission ? Les journalistes s’en foutent, ils préférent disserter sur les jurys populaires.

Sinon une branche du MEDEF, l’Institut de l’Entreprise, peu suspecte de gauchisme, évalue le proramme de Sarkozy à 38,8 milliards d’euros. Celui du PS (selon le PS) avait été évalué à 39 milliards d’euros.