la police de proximité
Sarkozy vient de mettre en place une commission pour étudier la remise en place d’une police de proximité, après l’avoir supprimé en 2003 devant les caméras, dans une séance d’humilitation publique de son responsable.
Le PS avait fait du rétablissement de la police de proximité une de ses 100 mesures pour la présidentielle, et je suis également partisan de cet outil de prévention de la délinquance, qui n’est pas de gauche ou de droite (des pays à droite l’ont mis en place). Le syndicat majoritaire de la police y est également favorable.
En revanche cela donne une teneur différente à la politique de Sarkozy : je me félicite de son probable revirement, mais il dénote une certaine légereté dans sa façon de traiter de l’insécurité. La suppression de la police de proximité avait été décidée de façon idéologique, avec un argumentaire fallacieux (le faible taux d’élucidation, lié au fait que les plaintes sont plus nombreuses avec la police de proximité).