la solidarité sociale
Au-delà des vissicitudes de cette campagne, je suis inquiet d’un net recul de la solidarité sociale. Elle émane notamment d’un groupe social qui n’est pas parmi les plus mal lotis en France.
Un rapport montre que l’ampleur des dépassements d’honoraire par les médecins atteint les 2 milliards d’euros en 2005. Il s’agit d’un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales, qui n’a pas été officiellement divulgué, car il impliquerait de prendre position avant l’élection. Faut-il permettre aux médecins de demander 32 euros là où le remboursement atteint 21 euros ? Est-il morale que gagnant déjà bien leur vie quand le niveau de vie des Français en général stagne, ils augmentent leur tarif qui ne sont pas pris en charge par la Sécurité Sociale ou la mutuelle, et greve donc d’autant les revenus des Français ? Ne faudrait-il pas encadrer davantage ces dépassements d’honoraires ?
Auparavant les dépassements d’honoraires visaient les médecins ayant une clientèle plus huppée, aujourd’hui ils se généralisent. Mais cela concerne surtout les médecins spécialistes, qui ont déjà un niveau de vi bien supérieur à celui des généralistes.
Or aujourd’hui la réforme du médecin traitant impose le passage par le généraliste pour voir la part réglementaire remboursée intégralement par la Sécurité Sociale. Il faudrait donc mettre ces spécialistes devant leurs resposanbilités, en créant un fichier des médecins pratiquant les dépassement, et ne permettre les ordonnances de la part du généraliste que vers les médecins pratiquant le tarif normal.
cema concerne par exempel l’accouchement, facturé en sus 74 euros généralement. L’engorgement de smatérenités est telle que les patients ne peuvent faire la fine bouche. Certains médecins se font même payer au noir certains dépassements.
C’est également une grande injustice pour les médecins qui pratiquent leur métuier avec sens des responsabilités et gagnent beaucoup moins que les cupides médecins qui se font payer plus sans que leur diplome ou la qualité de leur intervention soit supérieure.
Il faudrait :
1. transparence des prix, affiché avant l’intervention, ete ventuellmement un site internet à l’image de ce qui a été fait pour l’essence, permettant la comparaison. Que ceux qui jouent le jeu de la déreglementation des prix subissent aussi ca sontrepartie : la concurrence par les prix, permettant alors de récompenser ceux pratiquant un prix juste. Cela s’apparenet juridiquement à de l’extorcation de fonds dans certains cas.
2. limite ou encadrer ces dépassements (aujourd’hui ils sont légaux dans biens des cas mais pas transparents pour le client)
3. punir sévérement tout médecin pratiquant les dessous de table