Courant : vers Le Mans
Il y a certainement peu d’enjeu mais l’exigence déocratique impose de considérer les différentes options sur lesquels les militant du PS vont trancher, au Mans. On y parlera de courants, de motions, de débats, de votes, d’utopisme et de blairisme, de réalisme et de socialisme, de tacticisme et de volontisme, et au final de l’orientation du PS pour 2007. Comme le PS peut encore l’emporter, en dépit de son morcellement, en dépit des ambitions de 7 ou 8 “leaders” autoproclamés ou présentés tels, en dépit de Sarkozy ou de Devillepin, en dépit des candidats d’extrême-gauche qui vont réaliser un score honorable, en dépit du FN qui touche des couches populaires désabusées, bref en dépit de tout cela il reste une chance pour un candidat en fonction d’une orientation définie déjà au Mans, par les militants.
Les courants existent de façon officielle au PS depuis le congrès d’Epinay de 1971, avec l’idée que les luttes internes doivent se faire sur des idées et pas sur des hommes (même si, bon, il y a une figure emblématique attachée à un courant, parfois on le désigne par son nom : les rocardiens, fabusiens, aujourd’hui les montebourgeois …). La motion est le texte d’orientation générale qui donne le contenu de chaque courant.
Pour le congrès du Mans de novembre 2005, post TCE, 5 motions :
motion 1 : Socialistes, pour réussir à gauche : Volonté - Vérité - Unité ; la motion de Hollande (et Strauss-Kahn, Lang, Delanoe, Royal, …) motion 2 : Rassembler à gauche ; la motion de Fabius (et Mélenchon, Bartolone, …) motion 3 : Utopia ; la motion de Frank Pupunat motion 4 : pour un socialisme libéral, vérité et action ; la motion de Jean-Marie Bockel, proche du blairisme, avec une grande proportion de Haut-Rhinois parmi les premiers signataires motion 5 : Nouveau Parti Socialiste, pour une alternative socialiste, la motion qui n’apparaît pas déposée par une seule personne mais 11, dont Arnauld Montebourg et Henri Emmanuelli