allez la France
Grand passionné de foot, je ne peux que me réjouir de la plainte de D. de Villepin pour diffamation à l’égard d’un membre du gouvernement (lui-même), selon l’alinéa 1 bis de l’article 48 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse. Cette plainte vise deux ouvrages portant sur l’affaire Clearstream : Denis Robert Jean-Marie Pontaut et Gilles Gaetner. Gaetner et Pontaut sont journalistes à l’Express, où sévit aussi Giesbert, qui se charge en thuriféraire des grands de rendre publiques ses plus nobles pensées (”La France a envie qu’on la prenne. Ça la démange dans le bassin”).
Ceci dit si j’avais été Villepin j’aurais suivi l’exemple de Chevenement, ex ministre de l’Intérieur et de la Défense, qui a porté plainte contre Gergorin pour diffamation, puisqu’il apparaît que c’est suite à la remise du listing par Gergorin au juge Van Ruyumbeke (un nom d’arbitre ça) que son nom apparaît (il faut deux buts, la répétition est devenue acte patriotique). Bon Villepin il a pas son nom sur le listing ceci dit, c’est déjà ça, pourtant on a beaucoup parlé de lui. Ceci dit, c’est pas toujours vrai que là ou y a de la fumée y a du feu, et c’est en vertu de ce contre proverbe que Villepin veut obtenir la parution de livres plus respectueux.
Alors j’ai plus tout en tête mais il me semble bien que le nom de Villepin apparaît lié à l’affaire Clearstream dans Le Monde, lorsque profitant de suspectes fuites les journalistes publient des exraits des notes saisis lors de la perquisition chez Rondot. Le général Rondot donc semble bien être le coupable de ces soupçons pesant sur notre premier ministre. La plainte pour diffamation doit s’attaquer à la racine du mal et donc si j’étais Premier ministre c’est Rondot qui serait visé par ma plainte pour diffamation, puisque les extraits que j’ai pu lire de l’ouvrage de Pontaut et gaetner s’appuient quand même beaucoup sur les fameuses notes.