Donc les agressions aux personnes augmentent tandis que les atteintes aux biens diminuent.
Toutefois cela n’est pas si simple. Comme le rappellent divers syndicats de police opposés aux fermetures de permanences locales, il y a une relation forte entre le nombre de plaintes et le nombre de bureaux de police. Les stats mesurent, plus que les actes de délinquance, les plaintes.
En supprimant la police de proximité, on entraîne aussi une diminution mécanique du nombre de plaintes. Les stats ne s’apprécient donc pas toutes conditions de collecte des données égales par ailleurs.

La police de proximité a été supprimée de façon très médiatique par Nicolas Sarkozy dès sa prise de fonction à l’Intérieur (cf sa mise en scène à Toulouse).