Convergence européenne
Il ya une ouverture europenne qui se dessine, S. Royal en porte la possibilité. Cette ouverture impose une conception partagée de l’Union Européenne et une convergence politique entre les dirigeants. En Italie Romano Prodi, chef du gouvernement, appelle à une ouverture au centre, à l’instar de ce qui s’est pratiqué en Italie où la radicalisation de la droite italienne dans les années 90 avec l’émergence de Berlusconi a fait éclater les démocrates chrétiens, et entrainer une grande partie d’entre eux, préoccupés par la personnalisation du régime, la main-mise sur les médias et la remise en cause de libertés, vers un pôle de gauche centre-gauche. Dans ce pôle se distingue également l’ancien parti communiste italien qui a fait sa mue et est devenu un parti de gouvernement proche du centre, acquis à l’économie de marché et aux nécessités de sa régulation. Récemment ces deux partis ont formé un unique parti de centre gauche. Bayrou a ce schéma en tête, mais cela suppose qu’il coupe le lien avec tous les députés UDF qui préfereront suivre l’UMP. En tous cas l’Italie est une invitation à former cette nouvelle majorité, car de partout les libertés en Europe craquelent, de la Pologne à l’UMP, au nom de valeurs traditionnalistes, d’une identité chrétienne fantasmée (celle que Sarkozy a encore exalté il ya quelques jours) et de la peur et de la tentation de la sécurisation de la société au détriment de valeurs de libertés. L’Espagne représente une autre espérance. Enfin, l’Allemagne demeure ouverte à toute majorité en Farnce, même si Merckel préfere Sarkozy. Pourquoi ? Parce qu’il promet de ratifier le traité par voie parlementaire, au mépris du vote des Français, là où et Bayrou et Royal proposait un referendum et une nouvelle dynamique européenne. Car l’UE doit s’ancrer dans les consciences citoyennes, les cœurs, et pas redevenir le bouc émissaire de chaque plan de licenciement ou ouverture d’un marché à la concurrence. Comme si nous étions seulement passif. Comme s’il n’y avait aucun moyen de permetter aux citoyens de toute l’Europe d’avoir plus de pouvoirs sur les politqiues pratqiuées par l’UE.
En tous cas Bayrou a à présent une opportunité de créer un parti entre gauche et centre qui permettrait et de relancer l’Union Européenne de façon conforme aux vœux des Français qui ont voté Non car ils voulaient, à gauche, avoir de bonne sraisons de voter oui plus tard, et d’avoir une majorité dans 14 jours pour battre N. Sarkozy et arrêter cette opposition systématique de deux France, la fainéante et la travailleuse, la fraudeuse et l’honnete. Et surtout, parce que le programme de S. Royal, peut etre amendé par Bayrou, en vaut la peine.