ces journalistes
Alberto Toscano
Correspondant de l’hebdomadaire italien «Panorama»
Je n’ai jamais été engueulé par Sarkozy, mais je connais des confrères français qui l’ont été. Pas plus tard que ce matin, un journaliste de la télé m’a dit qu’il avait fait l’objet d’une mise en garde de l’entourage de Sarkozy, à propos du débat Bayrou-Royal. Je lui ai demandé si je pouvais rapporter cette information en citant son nom. Il m’a répondu : “N’écris rien… Je ne veux pas être cité.”»
Et puis en fait pas de commentaire particulier, c’est un des nombreux témoignages qui témoignent sans qu’il y ait de preuves formelles de la mise au pas de notre presse politique, pas par la coercition violente, mais par les menaces sur la carrière et les pressions de rédactions acquises à la droite. A l’instar des menaces faites à la rédaction de France 3, du coup de fil au PDG de Libé, des remarques continuelles de Sarko aux journalistes “je connais ton patron”.