riche et pauvre, droite et gauche
Il y a deux conceptions du vote politique, qui fondent deux conceptions de la démocratie.
La première interprète le vote politique comme un prolongement de l’intérêt personnel. L’école économique américaine du public choice, influencée par le paradigme de l’individu rationnel et maximisant son intérêt. A partir de là on peut tracer une homologie entre la position sociale et le vote, dans la mesure où tel ou tel parti exprimerait plus facilement l’intérêt d’un groupe social. Par exemple la droite souhaite diminuer les charges pesant sur les entreprises et réduire les impôts pour les plus riches. Il est donc plus intéressant de voter à droite pour quelqu’un disposant de ressources importantes. A l’inverse les ouvriers pendant longtemps votaient à gauche, et notamment au parti communiste, qui interprétait la politique comme une ooposition entre la bourgeoisie et le prolétariat, entre capitalistes et ouvriers, chacun votant selon son intérêt de classe. Ces conceptions peuvent être attenuées par uen conception qui envisae la politique comme la satisfaction du maximum de groupes sociaux différents, mais le principe reste le même : chaque groupe a des intérêts différents, qu’il faut chercher à satisfaire. Dans cette conception, la politique est le prolongement de l’intérêt privé, confronté à celui des autres, de façon pacifique.
Une autre tradition, qui prend pour appui mythique la république en Grèce, envis